Il y a mille et une façons de traverser l’Europe, c’est sans doute la partie la plus simple à appréhender d’ailleurs. Plusieurs itinéraires sont possibles selon les pays qu’on a envie de traverser et le temps que l’on décide de s’accorder.
Pour notre part nous avons décidé d’aller au plus vite, en se disant que ces pays, très facilement accessibles en train, feraient l’objet de voyages ultérieurs (nous étions également contraints par le temps car nous avions moins de 3 mois pour entrer en Chine, ayant choisi de faire notre visa en France).
On s’est appuyés sur les itinéraires proposés par Hourrail et Mollow pour définir au mieux cette première partie de voyage.
Étape 1 : Paris – Vienne
Nous avons donc pris un train pour Vienne, qui part tous les mardis, jeudis et samedis de Paris Gare de l’Est à 19:58 pour une arrivée à Vienne à 10:13. (Il semblerait qu’il parte désormais à 19:12). Les réservations ouvrent 6 mois à l’avance, plus vous le prenez tôt, moins il sera cher. Nous n’avons choisi notre date de départ qu’au dernier moment et il ne restait, en couchette, que des cabines privées (hors budget) donc nous avons pris 2 places assises en cabine de 6. On a payé un supplément pour avoir la cabine pour nous tout seuls et on a pu incliner les sièges de sorte à avoir une maxi couchette.
Nous avons payé un peu plus de 100€ chacun. Notez aussi que nous sommes partis en août donc nos billets nous ont couté plus cher que si nous étions partis en basse saison.
Pour réserver c’est sur le site de la compagnie ferroviaire autrichienne OBB qu’il faut se rendre.
Étape 2 : Vienne – Bucarest via Budapest
Pas le temps de niaiser, on enchaîne directement avec un train pour rejoindre Budapest, départ 11:40, juste le temps de prendre un petit-déjeuner à la gare de Vienne.
On arrive à 14:20 à la gare de Budapest et on reprendra le train à 15h10 pour Bucarest. Cette fois-ci on est en couchette de 4 personnes. On peut réserver des couchettes dans des compartiments de 1 à 6 personnes.
Je crois que ce trajet est un des plus agréables qu’on ait fait, voir le coucher de soleil sur la campagne était vraiment incroyable.
On a payé 105€ par personne parce qu’on a pris l’assurance maximale au cas où on avait du retard avec l’autre train et parce qu’on s’y était pris au dernier moment. Mais on peut avoir les billets pour 50€.
A noter qu’il y avait également le même trajet avec
- un départ de Vienne à 15h40, changement à Budapest et arrivée à Bucarest à 11h30.
ou
- un direct pour Bucarest partant de Vienne à 19h42 et arrivée à 15h le lendemain.
Pour réserver c’est sur le site de la compagnie roumaine CFR.
Étape 3 : Bucarest – Istanbul
Nous avons effectué notre voyage en août et avions pour idée initiale d’emprunter le Bosphorus Express, un train turc au départ de Bucarest qui rejoint Istanbul en une nuit (arrivée à la gare d’Halkali).
Cependant, le Bosphorus Express ne se réserve qu’en gare de Bucarest Nord et en arrivant, nous avons eu la « mauvaise » surprise de voir qu’il n’y avait pas de places avant 4 jours ! Nous avons donc opté pour un bus de nuit opéré par Flixbus depuis la gare routière pour 50€ par personne.
Pour ceux qui réussissent à prendre le train, il y a plusieurs options de 9,4€ à 77€ selon que l’on souhaite être en cabine à 6, 4, 3, 2 ou 1. Le train arrive en gare d’Halkali et il faudra ensuite prendre le métro pour rejoindre la ville. On espère réussir à le prendre au retour 😁
A noter que ce train ne circule qu’entre juin et octobre. Un train entre Sofia en Bulgarie et Istanbul circule, lui, toute l’année. À réserver en gare également.
Infos utiles
- Que ce soit en train ou en bus, ce trajet de nuit comprend le passage de la frontière turque de nuit.
- Attention, pas de services de restauration à bord de ce train, pensez à prendre de quoi boire et manger !
- On a lu que à la gare d’Istanbul, il vous faudra prendre une carte pour le métro. Sauf que les machines de la gare ne prennent pas la CB, et il n’y a pas de distributeur à la gare… Donc pensez à prendre du cash (euros), un comptoir à la gare permet de changer.
Faut-il un visa pour entrer en Turquie ?
La réponse est non. Et, de même qu’en Géorgie, vous pouvez rentrez avec votre simple carte d’identité pour un séjour inférieur à 90 jours sur 180 jours. L’avantage peut-être à la fois de ne pas avoir le tampon turque sur votre passeport, ce qui peut être un motif de refus à l’obtention du visa chinois (apparement) et également vous économisez de la place sur votre passeport, si comme moi vous ne l’avez pas refait faire et que les douaniers lors de vos précédents voyages se sont donnés un malin plaisir à coller leurs tampons sur des pages vierges.
Et voilà, vous voilà arrivés à Istanbul 🙂 Alors ce trajet vous tente ? Des questions / commentaires ? N’hésitez pas !
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